Matières Premières
Deux regards artistiques sur les imperfections des coques de navires. L'exposition était visible dans la cale de la péniche Freycinet de juillet à septembre 2015
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C’est lors d’une balade le long des canaux de l’Oise que Paul Lorenzi s’est attardé sur les immenses coques métalliques des péniches. « L’eau du canal, la main de l’homme, les intempéries et les multiples activités fluviales, avaient façonné avec le temps de véritables œuvres d’art, passées inaperçues ». Artiste peintre reconnu, il a alors pris des photos de ces surfaces nappées d’épaisses couches de peintures. A partir de là, « je badigeonne, je colle, j’arrache, je gratte, je griffe, je peins à nouveau, j’enduis…. sans fil conducteur. ». De son côté, Etienne Boile est photographe amateur. Il s’intéresse aussi bien aux paysages qu’au reportage, en passant par le sport et la macrophotographie. Il a toutefois pris le parti de s’attarder aux mêmes « défauts » des coques. Car c’est particulièrement le travail graphique et pictural qui l’attire. La rouille, les peintures défraichies deviennent sous son regard de véritables tableaux abstraits.
Le résultat du travail de ces deux artistes était à découvrir dans la cale de la péniche Freycinet de la Cité des Bateliers.
Le résultat du travail de ces deux artistes était à découvrir dans la cale de la péniche Freycinet de la Cité des Bateliers.